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L'Ortie (Urtica Doica), une plante aux mille vertus

En naturopathie, il existe plusieurs phases dans la détoxification.

La première consiste à optimiser la vitalité et éventuellement réparer des dégâts causés sur des organes ou des muqueuses par des habitudes alimentaires délétères. Adopter une alimentation "santé" nous permet d’avoir la meilleure vitalité possible pour permettre à notre organisme de se régénérer au mieux.

Ensuite, nous pouvons procéder à ce qu'on appelle la phase de détoxification de notre organisme, pour le libérer de tous les déchets endogènes (métaboliques) et exogènes (issus de notre alimentation, des médicaments, de la pollutions, de nos produits cosmétiques et d'entretien...)

Enfin, nous entamons la troisième phase : notre corps débarrassé du “mauvais”, nous avons tout intérêt à reminéraliser notre organisme pour y réintroduire du “bon”. Des vitamines, des minéraux, des oligo-éléments et des anti-oxydants de qualité permettront à notre corps de fonctionner de manière optimale.


Entre beaucoup d’autres super-aliments disponibles à l’heure actuelle, l’ortie est de loin une des plantes les plus intéressantes, des plus locales, abordables et facilement disponible puisqu’il suffit parfois d’aller faire un tour au fond du jardin pour en trouver de merveilleuses feuilles aux vertus antiinflammatoires, analgésiques, anti-oxydante, détoxifiantes, dépuratives, reminéralisantes et nutritives, tout en stimulant nos enzymes et en choyant notre microbiote. L’ortie est une des rares plantes qui contient à la fois du fer et de la vitamine C pour en faciliter l’absorption.


Composition en macronutriments :

• Protéines : Que ce soit au niveau des feuilles ou des graines, les orties sont une excellente source protéique tant au niveau de la quantité (jusqu’à 40% de son poids sec) qu’au niveau de sa qualité (composition en acides aminés optimale). Elles entrent dans l’alimentation de nombreux peuples à travers le monde. La composition en acides aminés est donc remarquable car l’ortie contient 17 acides aminés et en particulier 8 acides aminés essentiels qui ne peuvent être synthétisés par le corps humain (Leucine, Isoleucine, Lysine, Méthionine,Phénylalanine, Thréonine, Tryptophane et Valine).

• Lipides : Les fruits d’ortie contiennent une huile riche en acide gras essentiels tels que l’acide linoléique (oméga 6) et l’acide alpha linolénique (oméga 3). Les feuilles contiennent majoritairement des acides gras polyinsaturés.

• Glucides : L’ortie est également utilisée pour confectionner du fil et des textiles grâce aux fibres qu’elle contient en quantité importante : les fibres sont des sucres de grande taille, solubles (environ 1,55g pour 100g plante fraiche) ou insolubles (environ 6,60g pour 100g de plante fraiche), non digérés par l’homme mais qui permettent de nourrir le microbiote intestinal en particulier en association avec les nombreux minéraux que l’ortie contient. Composition en micronutriments :

• Minéraux et oligoéléments : Les feuilles d’ortie contiennent des quantités de minéraux plus importantes (20% de son poids sec) que dans les épinards ou le persil. Le calcium, le fer (41mg/100g), le potassium et du silicium sous forme de silicates partiellement solubles (1 à 4%). Le cuivre, le soufre, le zinc, le nickel, le silicium, le bore et le sélénium sont présents en quantité notable.La concentration en vitamine C est importante. Sont également dosés la vitamine K1, la vitamine E (alpha tocophérol), la vitamine B1, la vitamine B2 et le beta carotène.

• Pigments : L’ortie est source de beta carotène, précurseur de la vitamine A, mais surtout de chlorophylle (2,7%) en particulier si la plante s’est développée à l’ombre.

• Métabolites secondaires : L’ortie contient de nombreux flavonoïdes, pigments végétaux, parmi lesquels le quercetol ou le kaempferol. Elle contient également des acides phénols anti oxydants comme l’acide caféique, l’acide malique ou l’acide chlorogénique.


La quatrième phase de notre détoxification débutera immédiatement après cette phase de reminéralisation et consistera en une stabilisation de l’homéostasie retrouvée, un ancrage des nouvelles habitudes acquises.


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