Connaître notre tempérament hippocratique est une étape dans la connaissance du mode de fonctionnement de notre organisme. En effet, même si nous sommes tous fabriqués avec les mêmes matières premières, nos façons de réagir à notre environnement dépendra d’une kyrielle de facteurs : des facteurs acquis comme notre hygiène de vie (alimentation, sommeil, gestion du stress, activité physique et degré d’exposition aux agents toxiques…), de notre diathèse à l’instant T (niveau de vitalité, degré d’encrassement de l’organisme…) mais aussi de facteurs acquis comme la génétique que nous avons hérité de nos parents et grands parents et enfin notre tempérament hippocratique. Celui-ci est inné et reste le même tout au long de la vie.
Toutes les études en morpho-physiologie et morpho-psychologie font références aux quatre tempéraments de base déterminés par Hippocrate. Ces tempéraments pourraient, si l’on voulait simplifier un peu le concept, correspondre à un profil caricatural de la personne, même si il est très rare de n’appartenir qu’à un seul de ces profils. Nous avons souvent un profil dominant et un profil secondaire.
Les quatre tempéraments fonctionnent par opposition les uns aux autres. Ainsi, le Bilieux sera associé au chaud et sec, le Lymphatique (son opposé) au froid et humide. Le Nerveux (froid et sec) s’oppose au Sanguin (chaud et humide). Le corps recherchant toujours l’homéostasie, c’est à dire l’équilibre, un tempérament devra toujours rechercher à calmer ses prédispositions avec des éléments de nature opposée : le Bilieux extraverti ayant un fort besoin d’ascendance, recherchera les qualités du Lymphatique, calme et posé. Le Nerveux, sans cesse dans la mentalisation, admirera le Sanguin amateur de bonne chaire et épicurien.
Déterminer son tempérament hippocratique peut non seulement vous aider à comprendre quels sont vos points forts et vos points faibles d’un point de vue physiologique et métabolique, mais aussi vous aiguiller sur les remèdes à choisir pour vous soigner.
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